Le cinéaste revient à Ramuz, dont il avait déjà adapté pour la télévision Jean-Luc persécuté en 1966, avec une œuvre épurée à la lisière du fantastique. «Goretta voulait montrer une collectivité face à l’idée de la mort. L’allégorie ramuzienne trouve des résonances contemporaines avec ces grandes peurs dans la société moderne que sont ‹le cancer, le nucléaire, le chômage, la solitude, l’agonie de la nature›… Charles Vanel, 95 ans, tient le rôle d’Anzévui, le patriarche qui annonce la nuit définitive. C’est son avant-dernier film. La scène dans laquelle il meurt est chargée d’une émotion exceptionnelle» (Antoine Duplan, L’Hebdo).
Suisse, France · 1987 · 120′ · DC 10 / 10
De Claude Goretta
Avec Charles Vanel, Philippe Léotard, Catherine Mouchet
Copie restaurée numérique