Au terme d’une carrière de taxidermiste au Muséum d’histoire naturelle de Genève, Henry Larsen (décédé en 1969 à l’âge de 79 ans) accomplit plusieurs expéditions avec son épouse May Pellaton, dont une de deux ans en Guyane française. Suivant les fleuves Maroni et Oyapock, ils vivent auprès des tribus indiennes des Emerillons et des Oyampis et rapportent un film et un ouvrage de leur périple. Ceux-ci se concentrent sur la faune locale, avec un intérêt tout particulier pour les serpents, et sur le mode de vie des indigènes. La chasse et le rôle des femmes retiennent tout particulièrement l’attention du cinéaste-amateur. Livre et film s’inscrivent dans la tradition du voyage exotique, à la Pierre Loti, prolongée en Suisse par l’aviateur et cinéaste Walter Mittelholzer.