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Le glossaire présente les termes de tous les domaines de la conservation audiovisuelle par ordre alphabétique.
Audio Interchange File Format. > IFF.
Matière avec laquelle on fabriquait les bandes sonores, jusque dans les années 60. Désignation familière pour l’acétate de cellulose, dont la composition chimique s’apparente à celle du diacétate de cellulose.
Les fichiers AOB (Audio Object) sont des fichiers streaming MPEG (similaires aux fichiers VOB), qui contiennent de l’ audio. À l’inverse des fichiers VOB, ils ne contiennent pas des informations de navigation, mais seulement un flux audio. Source: http://dvd-audio.sourceforge.net/spec/aob.shtml
Effets parasites suscités par un traitement, numérique notamment. Difficiles voire impossibles à mesurer, ils peuvent être plus gênants que le phénomène qu’ils sont censés atténuer ou supprimer.
La plus petite unité d’information de la technique numérique. Un bit (binary digit) représente deux états différents: «0» ou «1». n bits représentent 2n états différents. Ainsi 8 bits par exemple représentent 28, c’est-à-dire 256, états différents, soit tous les nombres compris entre 00000000 (0 selon le système décimal) et 11111111 (255 selon le système décimal). On mesure la valeur d’un signal avec 8 bits et on peut attribuer à chaque valeur un nombre entre 0 et 255, ce qui donne 256 valeurs différentes possibles. Un CD avec par exemple 16 octets représente 216 bits = 65 536 valeurs possibles.
8 bits = 1 octet (= 1 byte)
1024 octets = 1 kilooctet Ko = (1 Kilobyte KiB)
1024 Ko = 1 mégaoctet Mo (= 1 Megabyte MiB)
1024 Mo = 1 gigaoctet Go (= Gigabyte GiB)
1024 Go = 1 téraoctet To (= Terabyte TiB)
1024 To = 1 pétaoctet Po (= 1 Petabyte PiB)
Le format BWF (Broadcast Wave Format), développé spécialement pour le domaine de la radiodiffusion convient cependant bien comme format d’archivage. Au début des années 90 du siècle dernier, l’Union Européenne de Radio-Télévision (UER) a voulu développer un format standard qui permette entre autre l’échange de programmes numériques. Ceci, indépendamment du fait que les fichiers audio soient destinés à un environnment Mac/Unix (format AIFF, voir glossaire) ou PC (RIFF/WAVE ou .wav) et également indépendamment du fait qu’il s’agisse de fichiers linéaires ou ayant subi un processus de réduction de données. Le format BWF peut contenir, en plus du signal audio, également des métadonnées structurées pouvant communiquer avec une base de données. Un fichier audio en BWF peut être lu par la plupart des appareils alors que les métadonnées ne sont pas lisibles. Ainsi, le format BWF est universel et peut contenir des informations supplémentaires capitales pour l’archivage. Entre-temps, le standard BWF a été accepté par l’AES (Audio Engineering Society) et l’industrie, et est devenu une norme (voir aussi IFF).
La mise en cascade cause une détérioration du signal sonore entre le moment de l’événement sonore original et celui de l’audition. Cela arrive lorsque l’on enregistre le son plusieurs fois consécutives au moyen de procédés occasionnant des pertes (réduction de données). Les chaînes de diffusion (p.ex. émissions de radio) qui transforment à plusieurs reprise la transmission du signal par des codages entre le moment de la production et celui de la diffusion contribuent également à altérer la qualité du son. Voir également
chapitre «Formats de son numériques». Voir aussi: Réduction de données.
Abréviation du Comité Consultatif International des Radiocommunications qui s’occupe des questions de normes. Fait partie depuis 1992 de l’Union internationale des télécommunications (UIT).
Utilisée entre autres en relation avec l’établissement de normes techniques pour les bandes sonores.
Voir: Compression de données audio.
Terme générique désignant différents procédés de réduction de la quantité de données dans le domaine audio. On distingue la voir: Réduction de données destructive ou avec pertes, qu’on appelle également Lossy coding, et la compression de données qui travaille au moyen d’un algorithme sans perte ou non destructive. Voir aussi: Lossless coding.
Température, humidité relative et qualité de l’air dans une pièce que l’on peut régler au moyen du chauffage, de l’air conditionné ou autres systèmes (par ex.dans un bureau ou une bibliothèque). Voir aussi: Local d’archivage.
Conditions de stockage visant à prolonger la durée de vie des documents. Dans les pièces répondant aux conditions d’archivage règnent généralement une température et un taux d’humidité inférieurs à ceux des locaux destinés à l’administration et à la consultation. Pour des raisons de sécurité, le personnel n’a qu’un accès limité aux documents rangés dans des locaux répondant aux conditions d’archivage. Voir aussi: Local d’archivage.
Phénomène de contraction de la bande exposée à une très basse température. Voir aussi: Déformation.
Processus grâce auquel on mesure et on quantifie un signal analogique. Les valeurs obtenues sont ensuite converties en nombres binaires. Voir aussi: Format audio linéaire.
Le liant d’une bande magnétique s’est tellement décomposé que lorsque l’on passe la bande, la couche magnétique se décolle pouvant entraîner une perte du signal et un encrassement des têtes de lecture vidéo ou audio. Terme technique: Sticky Shed Syndrome Voir aussi: Liant et Hydrolyse.
Les changements d’humidité et de température (trop élevée ou trop basse) peuvent modifier les supports et causer des dommages irréversibles. La dilatation est provoquée par la chaleur et la contraction par le froid.
La résolution est exprimée soit en pixels, soit en points par pouce. La désignation techniquement correcte est pixel per inch (ppi) pour les périphériques d’entrée (scanners, caméras) et dots per inch (dpi) pour les périphériques de sortie (imprimantes).
Procédé d’enregistrement sur une bande magnétique de signaux sonores magnétiques continus. Ces signaux correspondent aux différents signaux de tension amplifiés provenant du micro.
Procédé d’enregistrement grâce auquel le signal de tension transmis par l’intermédiaire du micro est transformé en code binaire. Lors de l’audition, ce code sera à nouveau transformé au moyen d’un convertisseur numérique/analogique en signal de sortie analogique.
Ce terme désigne en général les spécifications techniques d’un support sonore. Pour une bande sonore par exemple, il s’agit de la disposition des pistes sur la bande magnétique, de la largeur de la bande, des dimensions des bobines ou des cassettes et de la vitesse de lecture. Le format indique également des spécifications techniques propres au domaine audio comme par exemple les corrections à l’enregistrement et à la lecture. Les noms des formats sont définis par différentes organisations (p.ex.: NAB, CCIR, IEC,
AES). Connaître le format est de prime importance pour obtenir une reproduction correcte du signal sonore.
Aussi PCM (Pulse Code Modulation). Il s’agit d’un format audio numérique qui ne recourt à aucun codage en terme de réduction de données. Des échantillons de la sinusoïde continue du signal sonore analogique sont prélevés périodiquement, p. ex.: 48 000 fois par seconde, soit 48 kHz (impulsion). Le convertisseur analogique/numérique (CAN) quantifie chaque amplitude échantillonnée (oscillation de la sinusoïde), il lui attribue une valeur exprimée en bits (p. ex.: 24 bits) que l’on appelle également code. Le procédé s’appelle PCM (Pulse-Code-Modulation). Il a été formulé théoriquement en 1948 par Claude Elwood Shannon sur la base d’une théorie mathématique de Harry Nyquist (1928), c’est pourquoi l’on parle également du théorème d’échantillonnage de Nyquist-Shannon.
Unité de mesure exprimée par un pourcentage qui indique la quantité de vapeur d’eau qui se trouve dans l’air par rapport à la quantité maximale d’eau que l’air ambiant peut contenir. Voir aussi: Local d’archivage.
Décomposition des composés chimiques par réaction avec l’eau. Les polyesters qui constituent le liant des bandes magnétiques sont sujets à l’hydrolyse et se décomposent en alcools et en acides. Le processus de l’hydrolyse est théoriquement réversible puisque les alcools et les acides interréagissent et forment avec l’eau un composé de polyester. Cependant, dans la pratique, une couche de liant dans un état de décomposition avancé peut très difficilement retrouver sa forme initiale même si la bande magnétique est
conservée dans des conditions extrêmement sèches.
L’IFF (Interchange File Format) est un format de fichiers numériques créé par la société Electronic Arts en 1985. Le but était de faciliter l’échange de données entre des logiciels de diverses sociétés. On distingue l’AIFF (Audio Interchange File Format) utilisé dans le monde Macintosh, et le RIFF (Resource Interchange File Format) adapté en 1991 par Microsoft et IBM pour assurer la compatibilité avec les processeurs Intel. Les fichiers IFF ne possèdent normalement pas d’extensions propres mais sont la base de fichiers comme l’AIFF,
le WAV et le BWF. Les spécifications du format AIFF ont été publiées par Apple en 1988.
Il s’agit de polymères qui permettent aux particules magnétiques de tenir ensemble et de «coller» sur le support. Les liants sont la plupart du temps fabriqués à base de polyester ou de polyuréthane. Ils sont souvent les premiers touchés dans le processus de dégradation des supports. Voir aussi: Décomposition du liant.
Aussi Lossless data compression est une compression de données numériques sans perte. Il s’agit d’une compression de données numériques dont les algorithmes permettent la reconstitution des originaux dans leur intégralité. La réduction de la taille des fichiers est essentiellement due au fait que les informations redondantes sont supprimées.
Egalement bande master ou bande master éditée. Mot anglais désignant le montage de référence d’un enregistrement. En termes d’archivage, la bande master peut correspondre à l’original. Dans le contexte d’une numérisation de matériel analogique ancien, le master peut également signifier la première copie numérique non travaillée.
MD5 (Message-Digest Algorithm 5) est une fonction de hachage cryptographique bien connue dotée d’une valeur de hachage de 128 bits. Très répandue dans les applications relatives à la sécurité, la fonction MD5 est aussi fréquemment utilisée pour vérifier l’intégrité de fichiers ; elle fait un somme de contrôle.
Mécanisme d’entraînement d’un magnétophone qui fait passer la bande devant les têtes de lecture lors de l’audition. Les éléments de ce mécanisme sont: les guides de bandes, le cabestan (en anglais capstan), les galets presseurs, etc. V
Informations utilisées pour décrire, identifier et cataloguer des enregistrements.
La modulation de fréquence (FM) est une onde de haute fréquence qui est utilisée comme porteuse pour un signal de basse fréquence qui est modulée dessus. Source: École Polytechnique de l’UNS – Polytech’Nice Sophia – Département d’Électronique.
Abréviation de MPEG-1 Audio Layer 2, un procédé de réduction de données avec pertes. Pour les PC et Internet, il a été essentiellement remplacé par le MP3, il demeure cependant le principal standard pour la production et la diffusion dans le domaine de la radio et fait partie du standard de radiodiffusion numérique. La réduction de données est de 1:5, un peu moins forte que pour le MP3. La radiodiffusion passera vraisemblablement au format linéaire dans les prochaines années. Une partie de la préproduction (pièces
radiophoniques) est déjà réalisée dans des formats audio haute définition, alors que les actualités sont toujours produites sur MP2. Le format peut être échelonné, il réduit ainsi plus ou moins les données suivant les besoins (variable bit rate ou débit binaire variable). Voir aussi: MPEG.
MPEG-1 Audio Layer 3 (MP3) est un format de fichier utilisé pour la réduction de données et largement répandu sur Internet. Le format MP3 a été développé dès 1982 par une équipe gravitant autour de
Karlheinz Brandenbourg réunissant le Fraunhofer-Institut für integrierte Schaltungen (IIS) à Erlangen ainsi que l’Université Friedrich-Alexander d’Erlangen-Nürnberg en collaboration avec les entreprises AT&T Bell Labs et Thomson. Il a été standardisé en 1992 en tant que partie du MPEG-1. Comme beaucoup d’autres procédés de codages (codecs), il est protégé par une patente. Le MP3 peut également avoir un débit binaire variable. Voir aussi: MPEG.
Le MPEG (Moving Picture Experts Group) est un groupe d’experts qui s’occupe d’établir des normes pour la réduction de données vidéo et autres domaines apparentés, comme la compression de données audio ou les formats conteneurs. Il s’est constitué en 1988, suite à la libéralisation survenue dans le domaine de la radiodiffusion et à l’arrivée de la télévision par satellite, alors qu’il fallait trouver des solutions techniques pour réduire les coûts. Aujourd’hui environ 350 experts issus de 200 entreprises et organisations provenant de 20 pays différents y sont représentés. La désignation officielle du MPEG est ISO/IEC JTC1/SC29/WG11.
Le noyau autour duquel la bande magnétique ou filmique est enroulée dans une cassette ou pour former une bobine.
En terme d’archivage, désigne soit le support utilisé lors de l’enregistrement original, soit, lorsque les supports originaux ne sont plus disponibles, la génération la plus ancienne des versions qui en ont été tirées. Voir aussi: Master.
Particules maintenues par le liant et qui constituent le revêtement d’une bande magnétique. On utilise, par exemple, pour les bandes vendues habituellement dans le commerce, de l’oxyde de fer, du dioxyde de chrome, du ferrite de baryum ou des particules de métal pur utilisées comme pigments.
Pulse Code modulation. Voir: Format audio linéaire.
La résolution est exprimée soit en pixels, soit en points par pouce. La désignation techniquement correcte est pixel per inch (ppi) pour les périphériques d’entrée (scanners, caméras) et dots per inch (dpi) pour les périphériques de sortie (imprimantes).
La «réduction de données» est souvent appelée «compression de données». Il s’agit d’un procédé permettant de réduire la quantité d’informations sur la base des caractéristiques propres à l’ouïe, en éliminant par filtrage les éléments inaudibles. Dans ce cas on parle de réduction de données avec perte (lossy coding). Il existe aussi la réduction de données sans perte (lossless coding).
Voir: IFF
Voir: Décomposition du liant
En anglais «Vinegar Syndrome». Décomposition des bandes magnétiques en acétate de cellulose (voir glossaire) engendrée par l’hydrolyse. Ce processus libère de l’acide acétique, responsable de l’odeur caractéristique de vinaigre. Lorsque le syndrome du vinaigre s’est déclaré, la décomposition de la bande progresse de manière significative car l’acide acétique accélère l’hydrolyse de l’acétate de cellulose. Pas de problème dans le domaine des bandes vidéo (pas de bandes en acétate), courant pour les films et pour les enregistrements sonores sur bande magnétique séparés des films (bandes Sepmag). Le phénomène est observé depuis peu dans les archives sonores de Suisse.
Force exercée par le magnétophone sur une bande lors de son défilement le long du chemin de bande. La tension de bobinage devrait être contrôlée régulièrement.
Un tirage photographique réalisé à une date proche de la prise de vue et produit soit par le photographe lui-même, soit sous sa supervision.
VOB (Video Object) est le format conteneur dans le support vidéo DVD. Un VOB peut renfermer des contenus vidéo numériques, des contenus audio numériques, des sous-titres et des menus et navigations DVD.
Voir: IFF