– 18. et 29.01.2024 – Füsilier Wipf de Leopold Lindtberg, Hermann Haller (Schweiz 1938)
– 4. et 19.01.2024 ainsi que 14.02.2024 – Wilder Urlaub de Franz Schnyder (Schweiz 1943)
– 10.et 21.01.2024 ainsi que 12.02.2024 – Marie-Louise de Leopold Lindtberg (Schweiz 1944)
– 2. et 10.01.2024 ainsi 22.01.2024 – Die letzte Chance de Leopold Lindtberg (Schweiz 1945)
– 25.01.2024 et 9.ainsi que 14.02.2024 – The Village de Leopold Lindtberg (Schweiz/GB 1953)
– 05.01.2024 et 01.02.2024 – Uli der Knecht de Franz Schnyder (Schweiz 1954)
– 12.01.2024 et 07.02.2024 – Uli der Pächter de Franz Schnyder (Schweiz 1955)
– 19.01.2023 – Mein Persienflug de Walter Mittelholzer
– 21.01.2023 – Swiss Tour de Léopold Lindtberg
– 22.01.2023 – The Village de Léopold Lindtberg
Nous autres fossoyeurs de Jean-Luc Nicollier
Suisse · 1970 · 23′
En présence de Jean-Luc Nicollier. Copie restaurée numérique.
Réalisé à l’occasion de l’année de la nature (1970) et pour le compte de La Ligue suisse pour la protection de la nature (LSPN, aujourd’hui Pro Natura), ce court métrage, largement diffusé internationale- ment, met en lumière le lien entre les travers de la société de consommation et leurs conséquences sur l’environnement.
Le gaz des champs de Jean-François Amiguet
Suisse · 1977 · 19′
Copie restaurée numérique.
Premier court métrage d’une série de trois films réalisés par Jean-François Amiguet sur des propositions écologiques concrètes, Le Gaz des champs présente l’initiative de Samuel Chevalley, à Palézieux, qui produit du gaz avec le fumier de ses vaches.
La Jacinthe d’eau de Jean-François Amiguet
Suisse · 1978 · 28′
Copie restaurée numérique.
Sélectionné dans de nombreux festivals internationaux, ce documentaire dévoile une méthode alternative de traitement et d’évacuation des eaux usées, appliquée par l’ingénieur Pierre Lehmann à sa propriété de Sonzier (Montreux).
Outre les très riches installations touristiques et les moyens de transport variés (bateaux, cars et trains à crémaillère), ce sont l’artisanat (sculpture sur bois à Brienz, majolique à Thoune, broderie) et les activités sportives qui ont retenu l’attention de l’opérateur d’origine allemande, Richard Brewing, pilier de la Turicia-Film A.G. Cette société zurichoise a produit de nombreux films pour le tourisme et l’industrie, et était dirigée par Berta Hackl-Schweizer, l’une des seules femmes à occuper un tel poste, à cette époque, dans la cinématographie suisse.
A voir à la Cinémathèque suisse
Séance accompagnée au piano par Enrico Camponovo, et présentées par Pierre-Emmanuel Jaques, historien du cinéma, et Maral Mohsenin, responsable des programmes au GIFF. Copie restaurée numérique et accompagnée au piano
Les films seront à découvrir au Cinématographe et au Capitole, la plupart ont été restaurés par la Cinémathèque suisse avec le soutien de Memoriav,
de la RTS et de la SRF –. L’idée de ce riche programme et de montrer au public d’ici, et à tous les participants venus d’ailleurs, la richesse et la diversité de notre cinématographie.
La Mort de Mario Ricci de Claude Goretta à 15h.
Puis, à 18h30 une série de sujets extraits du Pathé-Revue, un magazine composé de courts sujets documentaires acquis dans le cadre d’un échange avec la Cinémathèque de Toulouse. Cet ensemble est complété par deux films de commande, tournés par des firmes locales dans les années 1930, ainsi que d’un court sujet d’actualité plus folklorique.
Et enfin, à 21h Une femme disparaît de Jacques Feyder.
La fiction Petronella s’inscrit dans le cadre d’une série de coproductions établies dans les années 1920 entre l’Allemagne et la Suisse, et dont la plupart ont pour cadre la montagne. Mais au contraire de nombreuses d’entre elles, ce long-métrage de Hanns Schwarz est initié par une société locale fondée à cette occasion (Helvetia-Film) et dont le but déclaré est de filmer des adaptations d’auteurs suisses.
En 2012, la Cinémathèque suisse a supervisé la restauration du film du cinéaste suisse Daniel Schmid Il Bacio di Tosca produit par Marcel Hoehn et réalisé dans la Casa Verdi, maison de retraite pour musiciens fondée par Verdi lui-même à Milan. Bien que le film – tourné en 16 mm négatif – ne soit pas très ancien, les couleurs de la pellicule avaient subi une importante dégradation. Décision a donc été prise de sauvegarder Il Bacio di Tosca en le restaurant numériquement à partir des matériaux originaux déposés à la Cinémathèque suisse par la maison de production T&C Films.
La Cinémathèque suisse, avec le soutien de Memoriav, a confié au laboratoire l’Immagine Ritrovata de Bologne la restauration de l’image et du son du film. L’image a été nettoyée, numérisée (en 4K) et restaurée à partir des négatifs 16mm originaux tandis que le son a été rétabli à partir de la bande magnétique 35mm du mixage original du film. Renato Berta, directeur de la photographie de Bacio di Tosca et complice de Daniel Schmid a assuré l’étalonnage pour rendre au film son lustre tout en lui demeurant fidèle. Le grain de l’image, propre au 16 mm et à un éclairage souvent naturel, continue ainsi d’animer chaque plan de sa vibration singulière.
Die letzte Chance de Leopold Lindtberg interroge à chaud la question des réfugiés et la politique d’asile de la Suisse durant le conflit. Il est représentatif d’une série de longs métrages à succès tournés entre la fin des années 1930 et le milieu des années 1960, et produits en grande partie par la même société, Praesens Film à Zurich. Sa restauration numérique a été présentée en première mondiale dans le cadre de la section Cannes Classics du festival 2016, soixante-dix ans après sa sélection officielle lors de la première édition de la manifestation. Cette restauration a été pilotée par la Cinémathèque suisse et la Schweizer Radio und Fernsehen (SRF), avec le soutien de Memoriav, et réalisée auprès du laboratoire Hiventy. C’est la première fois qu’un film suisse est retenu dans cette section du Festival de Cannes consacrée aux classiques restaurés.