Der nächste Filmabend von Archivschätze entführt uns in das Berner Oberland der 1930er Jahre, musikalisch begleitet von Wieslaw Pipynski.

Als Tourismus-Werbefilm für die Regionen Interlaken und Jungfrau-Gebiet fügt sich die Produktion von 1932 in eine Reihe von Dokumentar-, Kultur- und Werbefilmen ein, die von der Turicia-Film A. G. ab 1924 in Zürich hergestellt wurden. Unter der Produktionsverantwortung von Berta Hackl-Schweizer, lange Zeit die einzige Frau auf einem solchen Posten in der Schweizer Filmindustrie, war 1930 unter der Devise «Der werbende Kultur-Tonfilm» auch eine eigene Kultur-Filmproduktion eingerichtet worden, in der «Im Banne der Jungfrau» seinen Platz hatte. Der Regisseur Richard Brewing konzentriert sich mit seinen Bildern rund um touristische Sehenswürdigkeiten insbesondere auf touristisch zugängliche Transportmittel (etwa Zahnradbahnen oder Schiffsverbindungen), auf regionales Kunsthandwerk und das Angebot sportlicher Aktivitäten in der Gegend.

Musikalische Begleitung: Wieslaw Pipcynski

Filme: Richard Brewing / Berta Hackl-Schweizer (Prod.) CH 1932, stumm/e/d, 86‘
Wann: Mittwoch, 4. September 2024, Film ab 20 Uhr, Bar ab 19 Uhr
Wo: Lichtspiel / Kinemathek Bern

Restaurierte Filme (wieder)entdecken

Mit dem Programmfenster Archivschätze bietet das Lichtspiel in Zusammenarbeit mit der Cinémathèque suisse und Memoriav die Gelegenheit, restaurierte Filme aus der Schatztruhe der Cinémathèque suisse (wieder) zu entdecken. Weitere Informationen und nächste Vorführungen

Début 2024, la plus ancienne société de production de Suisse: Praesens-Film AG fête ses 100 ans d’existence. Profitez de redécouvrir sur grand-écran, au filmpodium de Zurich et lors des Journées de Soleure, 12 films qui ont été sauvegardés avec le soutien de Memoriav dont «The Village», projeté pour la première fois à Cannes dans les années 1950 et dont la version numérique sera présentée en première suisse les 22 et 25 janvier prochains.

Dans le cadre des célébrations le filmpodium à Zurich vous propose de découvrir les films suivants ayants fait l’objet d’une sauvegarde Memoriav :

– 18. et 29.01.2024 – Füsilier Wipf de Leopold Lindtberg, Hermann Haller (Schweiz 1938)

– 4. et 19.01.2024 ainsi que 14.02.2024 – Wilder Urlaub de Franz Schnyder (Schweiz 1943)

– 10.et 21.01.2024 ainsi que 12.02.2024 –  Marie-Louise de Leopold Lindtberg (Schweiz 1944)

– 2. et 10.01.2024 ainsi 22.01.2024 – Die letzte Chance de Leopold Lindtberg (Schweiz 1945)

– 25.01.2024 et 9.ainsi que 14.02.2024 – The Village de Leopold Lindtberg (Schweiz/GB 1953)

– 05.01.2024 et 01.02.2024 – Uli der Knecht de Franz Schnyder (Schweiz 1954)

– 12.01.2024 et 07.02.2024 – Uli der Pächter de Franz Schnyder (Schweiz 1955)

Les Journées de Soleure vous proposent de redécouvrir les films Praesens suivants, ayant bénéficié d’une sauvegarde Memoriav:

– 19.01.2023 – Mein Persienflug de Walter Mittelholzer

– 21.01.2023 – Swiss Tour de Léopold Lindtberg

– 22.01.2023 – The Village de Léopold Lindtberg

Le Cinéma Capitole à Lausanne célèbre également les 100 ans de Praesens avec une rétrospective en mars et avril 2024

Découvrir le programme de projection des films

Adapté du roman de Gottfried Keller, le film transpose la célébrissime histoire de Roméo et Juliette de Shakespeare dans un contexte rural suisse, teinté de paysages et d’accent suisses allemands. Lorsqu’une violente bagarre éclate entre leurs pères, les jeunes amants, Sali et Vreneli, cherchent comment se construire un avenir commun malgré le contexte hostile qui les oppose et les sépare. Le film le plus poétique du cinéma suisse selon Freddy Buache qui en admire le langage cinématographique: «Trommer et Schmidely ont respecté l’esprit de l’écrivain plutôt que la lettre. Ils ont su inventer des équivalences cinématographiques, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas illustré le livre, mais qu’ils l’ont réécrit au moyen de la caméra» (Freddy Buache, Le cinéma suisse: 1898–1998).

L’histoire tourmentée de « Romeo und Julia auf dem Dorfe »

Après sa première sortie en salle en 1941, Romeo und Julia auf dem Dorfe de Hans Trommer et Valérian Schmidely a donné naissance à plusieurs versions, différentes dans leur montage, dans la longueur des plans ou dans le son. Les négatifs originaux nitrate d’image et de son ayant été détruits en 1978 suite à une nouvelle version, les seuls éléments à disposition pour cette restauration ont été quatre copies nitrate abîmées et incomplètes. Un travail de recherche historique et technique, étalé sur cinq ans, a dû être mené pour reconstruire le film dans une version se rapprochant autant que possible de celle de 1941.

Séance présentée par Maral Mohsenin, responsable des programmes au Geneva International Film Festival (GIFF) et restauratrice du film

Evénement

Soirée spéciale

Mardi 5 décembre à 18:30 salle PAD

Cinémathèque suisse, Montbenon, Lausanne

 

Dans un village de montagne privé de soleil en hiver, un vieux rebouteux qui prédit la fin du monde suscite incrédulité, rage et désespoir…

Le cinéaste revient à Ramuz, dont il avait déjà adapté pour la télévision Jean-Luc persécuté en 1966, avec une œuvre épurée à la lisière du fantastique. «Goretta voulait montrer une collectivité face à l’idée de la mort. L’allégorie ramuzienne trouve des résonances contemporaines avec ces grandes peurs dans la société moderne que sont ‹le cancer, le nucléaire, le chômage, la solitude, l’agonie de la nature›… Charles Vanel, 95 ans, tient le rôle d’Anzévui, le patriarche qui annonce la nuit définitive. C’est son avant-dernier film. La scène dans laquelle il meurt est chargée d’une émotion exceptionnelle» (Antoine Duplan, L’Hebdo).

Si le soleil ne revenait pas

Suisse, France · 1987 · 120′ · DC 10 / 10

De Claude Goretta

Avec Charles Vanel, Philippe Léotard, Catherine Mouchet

Copie restaurée numérique

Mardi 12 septembre à 18h30 au Cinématographe découvrez Un siècle de cinéma en 16mm (1923-2023) – Présentée par Ariane Baudat, restauratrice à la Cinémathèque suisse, et Stéphane Tralongo, enseignant-chercheur à l’UNIL et accompagnée au piano par Enrico Camponovo, cette séance retrace l’éclosion du cinéma sur le territoire helvétique avec les début du film 16mm dès les années 1920

Dès les années 1920, le film 16mm et le matériel qui l’accompagne favorisent l’éclosion du cinéma sur le territoire helvétique. Ce programme rattache triplement le 16mm à l’histoire du cinéma suisse: par l’invention de caméras d’abord, avec la Bolex de Jacques Boolsky dans [Mariette et Jacques I], puis celle de l’entreprise Paillard – la plus célèbre – dans Pour bien filmer; par la production d’images locales ensuite, avec un film de la famille McCann – en couleur, de surcroît –, pris sur les bords du Léman vers 1930, un film de promotion du tourisme automobile entre Genève et Berne en 1935 et une Fête des vendanges à Morges en 1951; par l’émergence d’un jeune cinéma enfin, que ce soit celui des étudiantes et étudiants de l’Ecole de photographie de Vevey en 1966 ou celui de Goretta et Tanner dans Nice Time en 1957.

Séance spéciale

Centenaire du format 16mm

Suisse, Royaume-Uni · 1928–1966 · 70′ · muet · DC 6 / 10

Mardi 12 septembre à 18:30 au Cinématographe à Lausanne

Infos: https://live.cinematheque.ch/films/centenaire-du-format-16mm?

Faisant suite à la Journée mondiale de l’environnement et au Festival de la Terre, qui a lieu quelques jours plus tôt sur l’esplanade de Montbenon à Lausanne, cette séance offre des points de vue pionniers sur l’environnement et l’écologie. Tournés dans les années 1970, ces trois courts métrages proposent des alternatives concrètes et dressent un constat qui reste toujours d’actualité. Ils sont composés en partie d’images d’archives qui ont été récemment restaurées numériquement par la Cinémathèque suisse avec le soutien de Memoriav.

Nous autres fossoyeurs de Jean-Luc Nicollier
Suisse · 1970 · 23′
En présence de Jean-Luc Nicollier. Copie restaurée numérique.

Réalisé à l’occasion de l’année de la nature (1970) et pour le compte de La Ligue suisse pour la protection de la nature (LSPN, aujourd’hui Pro Natura), ce court métrage, largement diffusé internationale- ment, met en lumière le lien entre les travers de la société de consommation et leurs conséquences sur l’environnement.

 

Le gaz des champs de Jean-François Amiguet
Suisse · 1977 · 19′
Copie restaurée numérique.

Premier court métrage d’une série de trois films réalisés par Jean-François Amiguet sur des propositions écologiques concrètes, Le Gaz des champs présente l’initiative de Samuel Chevalley, à Palézieux, qui produit du gaz avec le fumier de ses vaches.

 

La Jacinthe d’eau de Jean-François Amiguet
Suisse · 1978 · 28′
Copie restaurée numérique.

Sélectionné dans de nombreux festivals internationaux, ce documentaire dévoile une méthode alternative de traitement et d’évacuation des eaux usées, appliquée par l’ingénieur Pierre Lehmann à sa propriété de Sonzier (Montreux).

Programme de courts métrages sur l’écologie

Suisse · 1970–1978 · 70′ · DC 14 / 16

De Jean-Luc Nicollier, Jean-François Amiguet

Séance: , Cinémathèque suisse, Lausanne

Au milieu des montagnes autour de la vallée du Lötschental (Valais) se trouve un village isolé et exposé aux forces de la nature. Les habitants contribuent à la construction d’une route qui promet le développement de leur village et l’amélioration de leurs conditions de vie. Mais lorsqu’une compagnie minière internationale découvre à proximité une veine aurifère, la route est rapidement oubliée. Saisis par la fièvre de l’or, les villageois investissent leurs maigres économies en actions, se détournent des travaux de la route et sont embauchés par l’entreprise. Mais la mine se révèle être un leurre et contient plus de plomb que d’or. Le jour de la procession de la Fête-Dieu, un orage violent éclate alors que l’ingénieur s’est enfermé dans la mine avec une charge d’explosifs.

Die Herrgottsgrenadiere (Les Grenadiers du Bon Dieu)

Copie restaurée numérique

Suisse, Allemagne · 1932 · 82′ · v.o. s-t fr. · DC 14 / 16

De Anton Kutter

Avec Gustav Diessl, Stefan Bloetzer, Beni Führer

Séance:

Durant la Seconde Guerre mondiale, la Bâloise Friedel Bohny-Reiter, infirmière du Secours aux enfants de la Croix-Rouge suisse (CRS-SE), travailla dans un camp d’internement dirigé par des Français qui regroupait les populations juives, tziganes et espagnoles résidentes ou réfugiées en zone libre. Grâce à elle, de nombreux enfants furent sauvés d’une mort certaine. Le film suit l’itinéraire de cette femme à travers le journal qu’elle ne cessa d’écrire durant ces années noires. «De ce pan oublié de l’histoire, Jacqueline Veuve a fait un documentaire discret. Le constat calme et précis d’une douleur irréductible, non partageable (…) C’est que tout, ici, est traité sur un mode mineur, sans fulgurances incantatoires, sans déclamations indignées» (Olivier Joyard, Cahiers de Cinéma, 1997).

Evénement Trésors des archives

Journal de Rivesaltes 1941–1942

Suisse · 1997 · 75′ · DC 12 / 16

De Jacqueline Veuve

Copie restaurée numérique

Mardi 11 avril à 18:30 au Cinématographe à la Cinémathèque suisse

Séance présentée par Pierre-Emmanuel Jaques, historien du cinéma

La numérisation des Prix du cinéma suisse

Depuis 2020, la Cinémathèque suisse numérise l’ensemble des longs métrages qui ont reçu le Prix du cinéma suisse. Ce travail est rendu possible grâce à un soutien spécial de l’Office fédéral de la culture. Dans ce cadre, le documentaire de Jacqueline Veuve Journal de Rivesaltes 1941–1942, tourné en 16mm et monté en bandes A/B, a pu faire l’objet d’une nouvelle numérisation en résolution 4K à partir des originaux. Le travail a été effectué aux laboratoires Cinegrell (Zurich), Colorgrade et Masé (Genève).

Berlin, 1931. La famille Bönike tâche de survivre grâce au seul salaire d’Anni, la fille, employée dans une usine. Après le suicide du frère et l’expulsion de leur logement, les Bönike sont contraints de déménager dans un campement appelé «Kuhle Wampe», tenu par des ouvriers communistes… Coupé à de nombreuses reprises par la censure et interdit par les nazis après les premières projections, ce drame ouvrier, produit d’abord par Prometheus (Berlin), puis terminé par Praesens-Film AG (Zurich), est l’un des films politiques les plus importants de cette époque. Sur un scénario de Bertolt Brecht, il dresse le portrait de l’Allemagne ouvrière du début des années 1930: le désespoir des innombrables chômeurs dans Berlin, mais aussi les tentatives de construction d’une lutte collective et solidaire.

Kuhle Wampe (Ventres glacés)

Allemagne · 1932 · 74′ · v.o. s-t fr. · DC 12 / 16

De Slátan Dudow

Copie restaurée numérique présentée par Franz Frank, restaurateur du film à la Deutsche Kinemathek.

A voir au Cinématographe de la Cinémathèque suisse

Ce film de promotion touristique, centré sur Interlaken et la Jungfrau, présente l’Oberland bernois et Interlaken, puis passe en revue les nombreuses excursions que l’on peut effectuer dans la région: gorges de l’Aar, de l’Hasli, Staubbach, etc.

Outre les très riches installations touristiques et les moyens de transport variés (bateaux, cars et trains à crémaillère), ce sont l’artisanat (sculpture sur bois à Brienz, majolique à Thoune, broderie) et les activités sportives qui ont retenu l’attention de l’opérateur d’origine allemande, Richard Brewing, pilier de la Turicia-Film A.G. Cette société zurichoise a produit de nombreux films pour le tourisme et l’industrie, et était dirigée par Berta Hackl-Schweizer, l’une des seules femmes à occuper un tel poste, à cette époque, dans la cinématographie suisse.

A voir à la Cinémathèque suisse
Séance accompagnée au piano par Enrico Camponovo, et présentées par Pierre-Emmanuel Jaques, historien du cinéma, et Maral Mohsenin, responsable des programmes au GIFF. Copie restaurée numérique et accompagnée au piano

Suisse · 1932 · 86′ · muet s-t fr. · DC 12 / 14

De Turicia-Film A.G. Zürich .

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